Editorial de mars

donc
la pauvreté et la misère qui attendent cette famille qui
accueillera l’Enfant-Dieu ignoré des plus proches.
Ensuite la fuite en Egypte pour sauver Notre-Seigneur Jésus-Christ des griffes d’Hérode, ne peut que nous faire penser à ces chrétiens orientaux qui sont obligés de fuir, de se cacher pour
échapper aux griffes de ceux qui en veulent à leur vie à cause de leur Foi en Notre-Seigneur Vrai Dieu et Vrai Homme. Il en est de même dans un certain nombre de nos pays occidentaux où les familles chrétiennes sont assaillies de toutes parts.
Le glorieux Saint Joseph, à la garde de qui a été confiée la Sainte Famille, fait face à ces épreuves par la fidélité : fidélité à Dieu, fidélité à sa sainte Volonté qui seule nous permet d’avancer dans la joie de la Sainteté malgré fatigues et contradictions. Pourtant quelle angoissante charge pour lui que de devoir veiller sur le Rédempteur et sa Très Sainte Mère !
En ce mois de
mars, en ce temps de Carême, en ces temps qui nous apparaissent bien
difficiles tant pour les fidèles de Notre-Seigneur Jésus-Christ que
pour les familles, apprenons de Saint Joseph cette vertu de fidélité
qui saura nous permettre d’aller vers Dieu. Le Carême est
justement le temps adéquat pour retrouver cette fidélité à notre
Créateur et Sauveur, que nos péchés avaient abîmée voire même
détruite, ainsi nous pouvons retrouver ou augmenter en nos âmes la
véritable joie, fruit de l’Amour de Dieu : recherche en
toutes choses de sa Divine Volonté. Rien n’arrive sans que le Bon
Dieu ne le veuille ou ne le permette ; en recherchant sa Volonté,
nous sommes assurés de faire au mieux.
Que notre Carême, soutenu par Saint Joseph, soit pour nous un retour quotidien à la fidélité à l’Amour de Dieu et qu’ainsi, quelles que soient les difficultés, nous puissions vivre un joyeux Carême.
Abbé Benoît
Maître †
Chapelain